allural

⇒ALLURAL, ALE, AUX, adj.

Rare. [En parlant d'une pers.] Ayant de l'allure :

• 1. Très bien, tu sais, mon beau-père,

Très homme du monde, mon cher.

Élégant, bien allural.

M. AYMÉ, Le Bœuf clandestin, 1939, p. 207.

• 2. Rossana Podesta entre triomphante, seins en avant, cuisses tendues, allurale, mystérieuse, inquiétante et désirable dans cette gloire chaude qui tourna longtemps autour des reins de Silvana Mangano. (R.-M. Arland).

Les Festivaleries de Cannes, Combat, 30 avr. 1953, p. 2, col. 1.

Rem. N'est pas attesté ds les dictionnaires.

Étymol. ET HIST. — 1939, supra ex. 1.

Néol. dér. de allure; suff. -al.

allural, ale [alyʀal] adj.

ÉTYM. 1939, M. Aymé; de allure.

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♦ Rare. Qui a beaucoup d'allure. — REM. Le plur. alluraux, quoique normal dans le système de la langue, n'est pas attesté dans notre documentation.

0 Mais son esprit, ses toilettes, son talent. Elle était très allurale, votre femme, général ! Et puis, elle arrivait de Paris !

J. Anouilh, la Valse des toréadors, II, p. 138.

Encyclopédie Universelle. 2012.